La référence à l'Europe est nécessaire : les liens matrimoniaux, les carrières ecclésiastiques et militaires, les références littéraires (poésie des troubadours, nouvelles de Griselda, Chevalier errant) et les emprunts culturels ont placé les Saluzzo et certains membres de leur garde rapprochée au centre d'un système de relations qui les reliait, selon l’époque, à la papauté, à l'Empire, à l'Angleterre, au royaume de France, à celui d'Aragon, aux Anjou, au duché de Milan, à la Sicile, à la Sardaigne et aux grands et petits États de la péninsule. L’installation narrative du musée se déploie le long d'un circuit circulaire, divisé en onze salles. Chacune éclaire un aspect ou un moment significatif de la société chevaleresque et courtoise pendant le marquisat, et présente un ou plusieurs personnages-clé de moments historiques particuliers.