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Le retour se fait sur le même chemin de l’aller, mais après un bout de chemin de terre, peu avant l’arrivée au sanctuaire, si vous faites attention vous remarquerez une trace de sentier qui descend à travers les pâturages vers un grand poteau portant beaucoup de vieux panneaux (vieille balise blanc/rouge sur une grosse pierre). Ainsi vous raccourcissez considérablement le retour. 
Ce sentier n’est pas proposé pour la montée parce que, s’il est assez facile à repérer du haut vers le bas grâce au poteau, dans l’autre sens il peut être plutôt difficile à trouver à cause des herbes hautes ou des traces de piétinement laissées par les troupeaux. L’iconographie du Saint auquel est dédié le sanctuaire est double. Sur un côté, un soldat romain de la Légion de Thèbes qui fut massacrée, ayant refusé de vénérer l’empereur comme une divinité, et dont les survivants se dispersèrent dans les Alpes en prêchant l’évangile (ces faits se situent autour de l’an 286). De l’autre côté, un moine bénédictin né en 699. Quel que soit le saint correct, l’édifice est déjà cité au cours du quinzième siècle, mais son trésor le plus précieux est le cycle de fresques de la chapelle Botoneri qui, bien que datant de 1514, a gardé ses couleurs brillantes. Le reste du complexe sacré a été construit entre la fin du dix-septième et la fin du dix-huitième siècle. Parmi les ex-voto pendus à l’intérieur de l’église, vous remarquerez un grand nombre de portraits de bovins, parce que le Saint est considéré le protecteur du bétail.